Cataracte secondaire
La cataracte est une pathologie due au vieillissement de l’œil. Il s’agit d’une maladie dégénérative obstruant la vision en menant à une opacification du cristallin. Lorsque l’oeil a déjà bénéficié d’une première opération de cataracte, il peut présenter à plus ou moins long terme une cataracte dite secondaire
Qu’est ce que la cataracte secondaire ?
Le diagnostic de la cataracte secondaire
- Le patient doit passer un examen d’acuité visuelle. Ainsi l’ophtalmologiste analyse la qualité de sa vision.
- Puis un examen clinique à la lampe à fente pour que l’ophtalmologiste puisse examiner l’intérieur de l’œil.
- Et, enfin, un examen du fond d’œil dilaté (avec administration de collyre) pour permettre à l’ophtalmologiste de vérifier que la rétine n’ait pas été endommagée.
Ces examens permettent également d’écarter tout autres troubles ou maladies qui pourraient causer une gêne dans la vision du patient et d’évaluer le niveau d’évolution de la cataracte secondaire.
Traitement de la cataracte secondaire
Le traitement de la cataracte secondaire ne passe pas par une intervention chirurgicale avec ultra-sons comme pour une cataracte nucléaire. L’ophtalmologiste utilise un traitement au laser appelé capsulotomie au laser YAG.
Lors de cette intervention au laser, la capsule opacifiée qui entoure l’implant, faisant office de cristallin artificiel, est incisée par l’ophtalmologiste. Ainsi la lumière peut de nouveau passer jusqu’à la rétine et la vision du patient s’améliore. Cette intervention a lieu directement lors de la consultation avec l’ophtalmologiste, elle est indolore et très rapide.
Après l’intervention de la cataracte secondaire
Dans la plupart des cas, la vision s’améliore dès le lendemain du traitement au laser YAG.
Un suivi de contrôle est à programmer avec l’ophtalmologiste dans les 4 semaines suivant l’intervention afin de vérifier l’absence de complications.
Quelles sont les complications possibles d’une cataracte secondaire ?
Les complications sont plus fréquentes en cas de fragilité rétinienne (par exemple dans le cas d’un patient atteint de myopie forte) et elles sont susceptibles d’entraîner une baisse de vision. Toutefois ces complications restent très exceptionnelles.
Voici quelques exemples de complications possibles :
- Un œdème rétinien central ou l’aggravation d’une maladie maculaire (DMLA, diabète, myopie forte) préexistante ( moins de 1% des cas).
- Un décollement postérieur du vitré et/ou un décollement de rétine ( très rare).
- Une altération de la partie optique de l’implant touché par des impacts du laser, sans conséquence visuelle dans une grande majorité des cas.